Quels implants mammaires choisir : taille, forme, nos conseils

Lors d’une augmentation mammaire ou d’une reconstruction de la poitrine, le choix des implants mammaires a une importance capitale. Il vous faudra adopter la forme, l’enveloppe et le contenu qui permettront d’atteindre le résultat qui correspond le mieux à votre idée de la poitrine idéale.

Alors non, on ne vous dira pas tout parce que le sujet est bien trop vaste. Et ce guide n’a pas non plus pour objectif de vous dire ce qui vous conviendra le mieux : c’est votre chirurgien et lui seul qui pourra vous apporter ce conseil personnalisé. En revanche vous pourrez grâce à cet article mieux comprendre ses explications, vous faire une première opinion sur les prothèses envisageables ou décider en toute connaissance de cause.

  

Quelle forme adopter : implant rond ou anatomique ?

Pas de surprise, la forme de la prothèse mammaire va largement contribuer à l’aspect visuel de votre nouvelle poitrine. Le chirurgien vous proposera normalement deux options, rond ou anatomique, chacune avec ses caractéristiques : plus bombé et des décolletés prononcés pour la première, plus discret et naturel pour la seconde. Après cette introduction vous avez déjà peut-être une idée de votre choix… Pas de conclusion hâtive car les implants ronds de dernière génération permettent maintenant de se rapprocher de la forme anatomique en optant pour une projection modérée. C’est donc un ensemble de facteurs qui détermineront la forme de prothèse la plus adaptée à votre morphologie.

L'implant rond

Un implant rond apporte plus de volume qu’un sein naturel sur la partie supérieure de la poitrine (puisque la hauteur est égale à sa largeur) avec un résultat plus bombé que la moyenne, qu’on qualifie souvent en forme de pomme. L’avantage principal tient dans des décolletés prononcés, au détriment parfois du naturel. Il est possible néanmoins d’ajuster la projection du sein, c’est-à-dire son volume en profondeur ou plus concrètement ce qui va donner le bonnet, pour se rapprocher d’un décolleté en pente douce tout en accentuant le galbe du sein sur sa partie inférieure. On obtient donc avec une projection modérée ou basse un compromis entre volume sur le haut de la poitrine et le bas, tandis qu’une projection forte donnera un aspect très  pigeonnant  avec un décolleté saisissant, mais un résultat  en contrepartie plutôt artificiel seins nus. En d’autres termes, la forme ronde accentue le décolleté mais, seins nus, le résultat parait de moins en moins réaliste au fur et à mesure qu’on augmente la projection et le remplissage.

Attention, la forme ronde convient parfaitement à certaines personnes et c’est vraiment l’anatomie de départ de la poitrine et d’autres facteurs qui permettra de déterminer quelle forme est la plus adaptée. Une forme ronde adaptée à la morphologie et avec une projection réussie donne de très bons résultats, généralement sur des poitrines déjà formées, c’est donc du cas par cas.

Sur cette photo on se rapproche du résultat obtenu avec des implants de forme ronde et projection forte. La poitrine semble légèrement relevée avec davantage de volume sur la partie supérieure. Un effet qu’il est possible d’atténuer avec une projection modérée ou basse.

L'implant anatomique 

Un implant anatomique donne à l’inverse davantage de volume dans le bas du sein, pour donner un aspect en forme de poire ou de goutte d’eau. On se rapproche donc de la forme naturelle de la poitrine : le volume est concentré dans la partie inférieure de la prothèse tandis que le haut est plus effilé. Le décolleté est donc moins prononcé mais comme on peut agir sur trois niveaux il est possible de trouver des compromis intéressants.  Tout comme pour les prothèses rondes, la projection va permettre d’ajuster le bonnet, mais le chirurgien peut cette fois agir en plus sur la hauteur et la largeur de l’implant. C’est le mix entre ces trois valeurs qui va donner l’aspect final désiré. Plus l’implant sera haut, plus la pente du sein sera douce alors qu’à l’inverse, plus l’implant sera bas, plus l’aspect deviendra bombé. 

Avec ce modèle anatomique, le galbe du sein est dans tous les cas positionné sur la partie inférieure de la poitrine. Elles sont souvent recommandées aux femmes minces ou à la poitrine peu formée. Inconvénients : il y a davantage de risques de rotation et la cicatrice est un peu plus large (bien que généralement peu visible puisque située dans le pli du sein). Mais le choix de l’enveloppe diminue nettement ce risque comme nous allons le voir dans une minute. Elles sont également légèrement plus chères que les prothèses mammaires rondes.

Ici on se rapproche du résultat attendu avec les prothèses de forme anatomique. Le volume est concentré sur la partie inférieure de la poitrine avec un décolleté en pente douce moins prononcé qu’avec un implant rond.

En conclusion il n’y a pas réellement de forme meilleure que l’autre. On considère plutôt que telle ou telle forme permettra d’arriver à tel résultat, mais que c’est en fonction de l’anatomie de la patiente, de la forme actuelle de ses seins et du volume souhaité que la forme ronde ou anatomique sera plus adaptée. La majorité des implants utilisés en France sont aujourd’hui de forme anatomique, notamment car ils correspondent davantage aux souhaits des patientes aujourd’hui.

 

Quel contenu choisir pour ses implants mammaires ?

 

Deux types de contenus sont utilisés même si en pratique la grande majorité des chirurgiens mammaires recommandent aujourd’hui le gel de silicone. Autorisé depuis 2001, il représente aujourd’hui l’immense majorité des augmentations mammaires en France.

 

» Le gel de silicone offre au toucher un aspect assez naturel et proche d’une poitrine non retouchée. Ces implants sont souvent composés de plusieurs couches successives pour un résultat optimum. Le gel de silicone souple permet à la poitrine de s’étaler légèrement vers le bas lorsque vous êtes debout, et à l’horizontale lorsque vous êtes allongées. Si une rupture intervient, le gel de silicone, dit cohésif, reste compact et ne s’écoule pas dans le corps avec les prothèses de dernière génération. Il impose en revanche un suivi médical régulier (tous les 5 ans environ) puisque seules les radios permettront de vérifier qu’il n’y a pas de rupture ou fuite de silicone : une surveillance est donc nécessaire pour s’assurer que la prothèse est toujours intacte. Autres avantages : les risques de plis sont moindres et leur durée de vie est de 10 ans au moins (voire plus : les dernières générations seraient plus résistantes mais le recul nécessaire à la durée de vie moyenne n’est pas suffisant, ce sont donc essentiellement des prévisions).

 

» Le sérum physiologique est un liquide constitué d’eau et de chlorure de sodium (de l’eau salée donc) et s’insère dans l’implant mammaire vide à l’aide d’une petite valve hermétique. Fréquemment utilisé dans les années 90, il présente pourtant de nombreux défauts : un toucher peu naturel en raison du liquide employé et des risques de fuite avec le temps en raison de l’usure. Dans ce cas, le liquide se répand simplement dans le corps, sans risques pour la santé de la personne, mais avec des conséquences évidentes visuellement en raison du « dégonflement » de la prothèse. C’est la raison pour laquelle ils ne sont quasiment plus utilisés aujourd’hui, d’autant que leur durée de vie est plus courte que le gel de silicone (7-8 ans).

 

Sauf exception, le gel de silicone est la meilleure option aujourd’hui, et c’est celle qui vous sera vraisemblablement proposée d’office.

Le port d’un soutien-gorge post-opératoire est primordial après une augmentation ou reconstruction mammaire puisqu’il va favoriser la réussite de l’opération tout en réduisant les douleurs. L’équipe d’Embody a réfléchi à des brassières spécialement conçues pour la chirurgie mammaire qui sont à la fois pratiques et confortables, mais également plus esthétiques pour rester féminine en toute circonstance.

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